Page 2 La série SRT


      Minolta SRT 101 = 1966 -1975



Le SRT sort en 1966 et d'emblée prend une longueur d'avance sur ses concurrents en proposant une Cellule TTL (derrière le prisme) au Cds (banal depuis les Pentax Spotmatic) prenant la mesure à pleine ouverture, ce qui est la première fois. Il garde le relevage du miroir (sur la plupart des versions).  Cet appareil est un énorme succès, de plus sa fiabilité est élevée (beaucoup marchent encore de nos jours).  Il est équipé d'un posemètre CLC à 2 cellules qui limite la tendance à la sur-exposition ou la sous-exposition si une plage de valeur différente apparaît dans le cadre. Un ancêtre du posemètre multizone. D'expérience ce système marche bien. Avec cet appareil apparaît la gamme d'objectif Rokkor MC (multi coating, traitement multicouche) avec le couplage du diaphragme au posemètre TTL. Avec cette gamme, la compatibilité descendante est assurée (les nouveau objectifs sont entièrement compatibles avec les anciens appareils) et la compatibilité ascendante est bonne à l'exception de la mesure TTL à pleine ouverture. Le viseur est exceptionnel pour l'époque avec les vitesses rappelés. C'est un appareil cher pour l'époque, bien loin de l'image qu'il aura plus tard. J'ai même entendu parler d'un photographe professionnel Africain de talent qui n'avait que cette machine pour faire ses images et ce au début du XXIeme siècle.



Minolta SRT 100 = 1970 à 1975

Version plus abordable du SRT 101, vitesses limité au 1/500eme.  Pas de relevage du miroir, pas de retardateur, pas de vitesses rappelés dans le viseur. Il est destiné à prendre le relais du SR1s dans le bas de gamme. Sinon c'est le même style et le même poids autour du cou.


Minolta SR-M 1970



Minolta sort cet appareil motorisé pour réagir au Nikon F. Il est fixe, alimenté par 8 piles AA et donne trois images par seconde. étrangement il ne possède pas de posemètre, ce qui peut s'expliquer par le fait que le Cds est trop lent pour s'adapter à de brusques changement de luminosité tout en débitant trois images seconde. Ce sera un échec commercial et par là même une rareté coûteuse pour le collectionneur.

Minolta SRT 303, 102, Super = 1973-1975

Modèle de luxe du SRT 101. Mêmes caractéristiques avec en plus un rappel du diaphragme dans le viseur et une griffe flash avec contact central. Il apparaît aussi le stigmomètre à pan coupé facilitant la mise au point. C'est avec ce modèle que Minolta introduit la variabilité du nom en fonction de la zone géographique, ce qui met dans une grande confusion les amateurs de la marque.




Minolta SRT 303b, 505 = 1975-1977
C'est le même modèle que le précédent mais avec un témoin d'engagement correct de la pellicule, un emplacement au dos pour loger un morceau de l'emballage de la pellicule servant donc de memo. Par contre le relevage du miroir disparaît.



Minolta SRT 101b, 101, 201 = 1975-1977



C'est un SRT 101 qui perd le relevage du miroir, gagne une griffe synchro flash et un logement memo à l'arrière.

Minolta SRT 100b, 200 = 1975-1977



C'est un SRT 100 avec une vitesse maximale qui revient à 1/1000eme de seconde. C'est la version économique de la gamme.

Minolta SRT 303b, 202, 505s = 1977-1980

Disparition de la synchro FP.

Minolta SRT 100x, 200 = 1977-1981



Perte du système CLC à 2 cellule, perte de la synchro FP.

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