Comment se passer d'un laboratoire (août 2008).
Cette page est destinée aux allergiques au labo et à la chambre noire. Plusieurs solution sont à votre dispositions.
En couleur:
Faire développer vos film chez le photographe du coin et lui faire numériser les films, ainsi que lui faire tirer les épreuves. C'est
le plus simple et le moins cher. Le seul problème c'est que vous ne
maitrisez pas la chaine de production et si vous etes insatisfait il
vous faudra changer de photographe.
Lui
faire seulement développer les films, vous même allez alors numériser les
négatifs ou les diapos pour tirer les clichés depuis votre imprimante. Pour cela il faut disposer d'un scanner de film ainsi que d'une imprimante.
En
24x36 la meilleure solution est de disposer d'un scanner spécialisé,
mais depuis que Minolta a disparut, il ne reste plus que Nikon à faire
du matériel de qualité à des prix qui ont grimpés. Il faut compter au
moins 700
euros pour le scanner d'entrée de gamme (Nikon Coolscan 5ED). C'est cher mais les
résultats sont incomparable. En occasion les scanner Minolta feront
l'affaire tout en sachant qu'ils ne seront pas compatible ni avec
Windows en 64 bits (Vista) ni avec Linux (à ma connaissance).
Une
autre alternative sera de s'équiper d'un scanner à plat pouvant scanner
des transparents. Ils sont moins cher et certains à l'instar des Epson (4990, V500, V700 et V750)
et un modèle Canon sont capable de faire du moyen voire du grand format (Epson V700 et 750). Les résultats
seront moins bons en petit format mais tout a fait acceptables pour les
autres. Un
scanner possédant la fonction ICE d'auto correction des rayures par
détection infra-rouge est un gain de temps appréciable pour la couleur .
Les
négatifs couleurs sont faciles à scanner mais le contrôle de la balance
colorée est délicate. La dynamique est excellente, bien meilleure qu'en
numérique et qu'en diapo. Les diapo sont plus délicates à scanner, la
couleur est fidèle, mais comme la dynamique est moins bonne un scanner
avec une Dmax élevée s'impose si l'on veux que les ombres ne soient pas
bouchées.
Au
bout de la chaîne il faudra posséder une imprimante photo. Elles sont
nombreuses à donner d'excellents résultats en couleur et plus rares
pour des noir et blanc corrects (ce sont des imprimantes A3+ avec des
encres grises). La nécessité de posseder un systeme d'étalonage des
couleurs n'est pas indispensable si vous n'exposez pas vos clichès.
Pour le noir et blanc.
Le
développement des négatifs à la maison s'impose car presque plus de
professionnels se chargent de ce travail correctement, cependant c'est
une
tache légère facile et économique. Le tirage c'est une autre paire de
manche (Labo dédiée, agrandisseur, point d'eau...). Pour
les négatifs une petite cuve, un thermomètre et une pièce ou le noir
total est possible est nécessaire (il existe aussi des sacs spéciaux
utilisé pour charger les châssis grand format qui peuvent être
détournés de leur utilisation). Je
ne vais pas m'étendre sur les diverses chimies utilisables, sachez que
vous pouvez vous contenter d'une seule pour presque tout faire. Je suis
un adepte du Rodinal et de l'ID11/D76. Après séchage il faut scanner les
négatifs sur la même chaîne numérique que les pellicules couleurs mais
alors la fonction ICE de votre scanner ne pourra fonctionner.
L'interet du labo numérique
Les
avantages: Un gain de temps et d'argent au sens propre comme au figuré,
avec un niveau de qualité qui peut rapidement s'approcher des meilleurs
tireurs argentiques. Pour cela une bonne imprimante s'impose, les
modèle A3+ photos sont quasiment indispensable pour le noir et blanc.
On se débarrasse du laboratoire et de sa chambre noire dévoreuse
d'espace, on élimine la majeure partie des produits chimiques de son
domicile ce qui diminue le risque d'intoxication ou d'accident, en
particulier avec les enfants. De plus ont n'a plus le soucis de faire
recycler les chimies usée, car il est formellement interdit (et
criminel) de s'en debarrasser dans les égouts
Cette
façon de faire présente même un intérêt face à une chaîne tout
numérique c'est celle de la conservation des originaux, à l'abri d'un
crash informatique, d'un changement de norme etc...
Mon
expérience en couleur me démontre qu'il est extrêmement aisé de tirer
des clichés bien meilleurs que ceux qui sortent d'un labo couleur et ce en
peu de temps. Pour le noir et blanc c'est plus compliqué, l'imprimante etant le maillon le plus faible.