Petite histoire de Miranda

Les fondateur, Ogihara Akira (1920–1992) et Ōtsuka Shintarō (1921-2005) sont deux ingénieurs aéronautiques de l'université impériale de Tokyo ayant travaillés sur les turbines de réacteurs.  La guerre terminé, ils se retrouvèrent au chômage. Ogihara ouvre alors une petite boutique dans les locaux de son institut de recherche fermé. Il modifie et répare les appareils photos professionnels de l'époque, et en particulier, il modifie des optique pour pouvoir les adapter à la monture 39 à vis, standard du Leica. Ōtsuka lui, poursuit son travail dans un institut civil aéronautique, mais finalement rejoint Ogihara.
En 1947 ou en 1948, l'Orion Seiki Sangyō Y.K. est fondée. Son produit phare est le coupleur crée par Ōtsuka qui permet d'adapter des optiques à monture Contax sur les Leica à vis.  Ensuite vient la chambre réflexe Mirax qui peut se coupler aux optiques Supreme et au soufflet Focabell, eux aussi produit par Orion. La firme produit aussi des microscopes et un Folding 6x6 l'Orion Six.


En 1954, la compagnie développe un reflex 35mm , le Phoenix, qui l'année suivante prendra le nom de Miranda T, car le nom de Phoenix était déja détenu par une firme Allemande.

C'est  le premier réflexe Japonais à posséder un pentaprisme. En 1955 la firme change de nom pour celui d'Orion Camera, puis Miranda Camera K.K. en 1957. Sur le marché Japonais les appareils d'Orion puis de Miranda était distribués par une petite entreprise, Matsuhima. En 1959 Ricoh prend en charge la distribution Japonaise mais un an plus tard les produits Miranda ne sont plus disponibles sur le marché domestique. La totalité de la production est exportée. En 1960 la forme anguleuse du boitier est arrondie avec la sortie du Miranda D et de l'Automex, appareil avec un cellule au sélénium. En 1963, Miranda crée sa propre production d'optiques, car avant, excepté les optiques Supreme, Miranda se fournissait chez divers opticiens, Zunow, Soligor (marque de distributeur d'Allied Impex, distributeur de Miranda aux USA, optiques fabriquées par Kenko/Tokina).


Miranda D, 1960 Photographies de pumpkinpies                                         Miranda DR 1962  Photographies de pumpkinpies

Miranda FM 1963  Photographies de pumpkinpies                                   Miranda Sensorex 1967 Photographies de pumpkinpies

Miranda revient sur le marché Japonais en 1964, mais entre temps Allied Impex prend petit à petit le contrôle de l'entreprise. Le Sensorex sort en 1967 avec une mesure de la lumière TTL. L'usine déménage en dehors de Tokyo en 1970. Le Sensorex EE sort en 1971 avec un mode priorité vitesse qui oblige à une nouvelle modification de la monture.  En 1972 sort son seul télémétrique, le Sensoret. En 1975 sort le DX-3 au prisme fixe et à l'obturateur contrôlé électroniquement. C'est un échec et l'entreprise fait faillite en 1976.  La marque sera réutilisé pour diverses matériels n'ayant plus rien à voir avec la firme ayant produit cette grande famille de réflexes.

 

Miranda sensomat 1967                                                                            Miranda Auto Sensorex EE 1971

Miranda_Sensomat
Miranda_Sensomat RE

Miranda Sensorex EE

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