Histoire des réflexes 35 mm Minolta manuels Page 5



Minolta XG 2-XG 7-XG E (1977)


Le XG2 sort la même année que le XD7, il est une alternative moderne face aux SRT et plus économique que le XD7.  Il possède le même gabarit compact que les XD mais un obturateur à rideaux, une cellule Cds moins vive que le silicium, pas de testeur de la profondeur de champs, mais un mode manuel (sans posemètre) et priorité diaphragme. Cet appareil économique aura un grand succès.


Minolta XG 1 (1978)


C'est le même appareil que le XG2 avec en moins l'affichage des vitesses inférieures aux 1/30eme de seconde.


Minolta XG SE (1978)

C'est un XG 2 avec le nouveau verre de visée "Acute matte" extrêmement lumineux. Il disparaît très rapidement remplacé par le XG9.

Minolta XG 9-XG S (1979)


C'est le XG 2 avec le verre de visée Acute Matte et une fenêtre de visualisation du diaphragme dans le viseur. Comble du raffinement, le testeur de profondeur de champs réapparaît.

Minolta XG M-X 70 (1981)


Avec le XG-M apparaît le nouveau logo de Minolta. L'appareil est dans la lignée du XG 9 avec en plus la possibilité de lui adjoindre un moteur, le winder G ou le moteur MD1, les mêmes que pour le x700. Cet appareil reste bien un XG en gardant une cellule au Cds.


Minolta XG A (1981)

Version réactualisée du XG1 avec le nouveau logo et un fonctionnement entièrement automatique.

Minolta X 700 (1981)


Le Minolta X700 sera le vaisseau amiral de Minolta jusqu'à la rupture du 7000 qui verra arriver une nouvelle baïonnette. Il sera même fabriqué jusqu'en 1999.  C'est le premier appareil à revendiquer un mode programme, même si, nous l'avons vus le XD7 en possédait un caché.  Il est aussi le premier Minolta à avoir la TTL au flash. Il a aussi une mémorisation d'exposition et la possibilité de changer les verres de visées. Il sera fabriqué en noir sauf quelques exemplaires au Japon qui seront chromés (mais sans la mémorisation d'exposition).  Cet appareil sera un énorme succès commercial, il sera élu meilleur appareil Européen de l'année 1981.  Son seul défaut est d'être servit par un obturateur à rideau limité au 1/1000eme avec une synchro flash au 1/60eme. Cette "tare" l'empêchera de conquérir le monde pro qui avait des appareils montant au 2000eme à cette époque et au 4000eme très rapidement (Nikon FM2), et ce en dépit d'un système complet d'optique, de moteurs, de flash puissants et d'accessoires divers et variés.  C'est quand même une machine très fiable et légère qui reste prisée des amateurs encore de nos jours.

Minolta X 500-X 570 (1983)



C'est un X700 sans le mode programme, mais avec un plus, la visualisation, en mode manuel, de la vitesse réelle et de celle préconisée par le posemètre, raffinement absent du X700. Cette caractéristique en fait un appareil éminemment désirable. Il permet de plus la synchro flash à vitesses lente et en TTL (absent du X700) et garde la bonne mesure de la lumière quand le testeur de profondeur de champs est enfoncé. Cela fait beaucoup d'amélioration pour un modèle moins cher, c'est donc l'appareil à rechercher car le mode programme est inutile au spécialiste, c'est un gadget pour attirer le novice.

Minolta X 600 (1983)


Photo aimablement fournie par Pierre-Yves P.

Cet appareil ne sera vendu qu'au Japon en faible exemplaires, c'est un X700 avec un Look de X300, sans le mode programme mais avec un module de confirmation de la mise au point, ne fonctionnant théoriquement qu'avec des optiques MD possédant un ergot spécial. Cependant ce module fonctionne aussi avec toutes les optiques Minolta y compris les plus anciennes. Cela sent l'arrivée fracassante du Minolta 7000 quelques années plus tard.

Minolta X 300-X 370 (1984)



Voici la version bas de gamme, qui perd la TTL au flash et le testeur de mise au point. Il se vendra en énorme quantité, sera produit au Japon, puis en Chine, décliné sous diverses versions comme le X300s avec un capot plastique et même copié par Seagull sous différentes appellations jusqu'à nos jours.

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